Formula Bula 13
Pour cette treizième édition, le festival tisse une programmation engagée et politique autour d’une figure centrale, féministe anticonformiste reconnue comme pionnière, l’américaine Aline Kominsky-Crumb. Le sexe, le rapport complexé au corps, le patriarcat, les violences intra-familiales et sexuelles, ou bien encore les douleurs comme les plaisirs d'être en vie, sont des thèmes qu’Aline Kominsky-Crumb a creusé tout au long de sa vie d’autrice. Pour accompagner son exposition, Formula Bula convie des autrices qui explorent à travers fictions et autofictions, l’intime, les combats féministes et l’émancipation, et qui questionnent les rapports de domination. Nine Antico présentera son tout nouvel ouvrage à Formula Bula, Une Obsession (Ed. Charivari), dans lequel elle interroge et démonte son obsession pour les garçons. Laurie Agusti, elle aussi venant défendre son nouveau livre Rouge signal (Ed. 2042), propose un récit glaçant sur le masculinisme. Claire Braud, en compagnie de la philosophe Estelle Ferrarese, envisage la portée politique et éthique des larmes en repensant la vulnérabilité comme lien social. Les filles de Fanatic Female Frustration se réapproprient l’esprit libre et alternatif d’Aline Kominsky-Crumb pour contrer la vague réactionnaire et sexiste actuelle. Dans son album Ballades (Ed. Atrabile), Camille Potte revisite les codes du conte de fées et bouleverse les stéréotypes du genre et de genre. L’autrice Maïté Grandjouan nous expose son goût prononcé pour les œuvres aux atmosphères troublantes explorant des thèmes psychologiques, surréalistes et existentiels. L’autrice allemande Aisha Franz dégomme avec bonheur les poncifs du monde du travail contemporain lors d’une lecture de son sublime Work-life balance (Ed. L’Employé du moi). Le dessinateur Valfret, auteur des albums Un et Demi et La Montagne (Ed. FRMK), nous fera en musique l’élégie de la jeunesse du monde rural coincée entre violence, ennui, mort, rêve et amour. Les artistes enquêteur·ices, Sabine Teyssonneyre et Gaspard Laurent inventeront durant le festival un laboratoire de création collective où chacun.e est convié.e... Cette édition est, comme chaque année depuis 2011, un acte d’engagement, une programmation qui interroge et qui refuse les évidences. Un festival qui pense, qui lutte, et qui rit aussi car seul l’humour nous permet de résister à la résignation.
Raphaël Barban
Directeur artistique
Les invité•es 2025
- Aline Kominsky-Crumb USA
- Sophie Crumb USA/FR
- Nine Antico FR
- David B. FR
- Aisha Franz ALL
- Claire Braud FR
- Laurie Agusti FR
- Maïté Grandjouan FR
- Camille Potte FR
- Lucas Harari FR
- Valfret FR
- Henri Landré FR
- Georges Schwizgebel CH
- Camille Louzon FR
- Alexandre Géraudie FR
- Pol Cherici FR
- ALT 236 FR
- Sabine Teyssonneyre FR
- Gaspard Laurent FR
- Marcel Shorjian FR
- Camille de Singly FR
- Estelle Ferrarese FR
- Jean-Pierre Mercier FR
- Lucie Geffroy FR
- Jean-Luc Fromental FR
- Lora Fountain USA
- Yeidi COL
- Yassine de Vos FR
- Lucile Ourvouai FR
- Elsa Klée FR
- Corentin Garrido
- Marthe Pequignot FR
- Morgane Somville FR
- Alice Bienassis FR
- Margot Preham FR
- Claire Malissen FR
- Karla Paloma DK
- Valentine Gallardo FR
- Caroline Sury FR
- Mélanie Utzmann-North FR
- Mireille Nyangono Ebene FR
- Louise Laborie
- Jean-Yves Duhoo FR
- Charlotte Bréhat FR
- Lucie Servin FR
- Thomas Baumgartner FR
- Franky Baloney FR
- Camille Escoubet FR
- Abod Nasser PAL
- Nabil Abu Ghanima PAL
- Cizo FR
- La compagnie L'Observable FR
- Liu Yun CN
- Greta Margherita
- Emilie Salecki
- Andrea Bencelova
- Clara Busson
- Joëlle Dimbour
- Bill Kartalopoulos USA
- Oriane Brunat
- Marine Bikard
- Yann Bernard
« Mon corps est une source infinie de divertissement ! »
Aline Kominsky Crumb.
Aline Kominsky Crumb, pionnière de l’autobiographie en bande dessinée, a marqué à jamais le comix underground US de planches impudiques au trait rêche et tremblant. C’est que l’artiste n’aime rien tant que griffonner les vies imparfaites dans ses pages, celle des autres et surtout la sienne évidemment. Qui plus est, elle ne s’épargne, non sans humour ni sans provocations, aucun sujet malheureusement encore tabou. La luxure, les addictions diverses, le rapport complexé au corps, le patriarcat, les violences intra-familiales et sexuelles, ou bien encore les douleurs comme les plaisirs d'être en vie, sont des thèmes qu’elle affectionne particulièrement.
Née en 1981 à Woodland, en Californie, Sophie Crumb a commencé à dessiner et à réaliser des dessins animés et des illustrations dès l'âge de deux ans. Petite fille, elle était une fervente lectrice de bandes dessinées et a contribué à certaines de ses illustrations d'enfance aux célèbres séries de ses parents, Weirdo et Dirty Laundry Comics. En 2002, Fantagraphics Books a publié Belly Button Comix, la bande dessinée autobiographique de Crumb relatant sa vie à Paris au début de sa vingtaine. Sophie Crumb : Evolution of a Crazy Artist, une publication présentant plus de trois cents de ses dessins, qui retrace son évolution en tant qu'artiste depuis sa jeunesse jusqu'à la fin de la vingtaine, a été publiée en 2010. Elle a eu des expositions personnelles à DCKT Contemporary, New York (2014, avec Kominsky-Crumb ; 2010), et son travail a été présenté dans des expositions collectives au Musée régional d'art contemporain Occitanie, Sérignan, France (2022), et BravinLee Programs, New York (2016), et David Zwirner, Paris, (2021).
Née en 1981 à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Nine Antico débute une carrière dans l’audiovisuel après avoir échoué aux concours d’écoles d’art. En parallèle, elle développe sa passion conjointe pour la musique et le dessin en lançant son premier fanzine, Rock This Way, ainsi qu’en contribuant à diverses revues et magazines (Discobabel, Minimum Rock’n’Roll, Nova Magazine, Trax, et Muteen).
Elle s’expose à la galerie Art’s Factory, qui publie un recueil de dessin, dans la collection de cahiers Dans la marge. Dans la foulée de la publication de son premier livre, Le Goût du paradis (paru chez Ego comme X en 2008 puis republié aux Requins Marteaux), retraçant son adolescence dans les années 1990, elle se consacre à Coney Island Baby. Paru chez L’Association en 2010, l’ouvrage est une biographie croisée et librement inspirée de la pin-up Bettie Page et de l’actrice de films X Linda Lovelace, alias Gorge profonde.
Suivront Girls don’t cry puis Tonight (2010 et 2012, Glénat) et la bande dessinée érotique I love Alice (2012, collection BDCul, les Requins Marteaux). Avec son diptyque Autel California, publié en deux tomes à L’Association (2014 et 2016), elle s’inspire cette fois de la plus célèbre des groupies, Pamela Des Barres, pour relire l’histoire du rock n’ roll dans ses excès, ses fulgurances et ses désenchantements dans l’Amérique des sixties.
En 2017, paraît America (Glénat) précédant Maléfiques (L’Association), un huis-clos d’une bande de filles décomplexées à l’avant-goût de confinement. Son livre pour enfant, Nous étions Dix paraît en 2018 chez Albin Michel Jeunesse, deuxième ouvrage dans cette catégorie après le livre-objet Quatre Filles, en 2012. Elle écrit ensuite le scénario d’Il était 2 fois Arthur, servi par le dessin de Grégoire Carlé (paru en 2019, Aire Libre/Dupuis).
Après deux courts métrages, Tonite (adapté de sa bande dessiné éponyme) et Dernier round, elle réalise son premier long métrage : Playlist, une comédie avec Sara Forestier & Laetitia Dosch, qui sort en salles en 2021. Paru chez Dupuis en 2023 son dernier livre, Madones & putains, reçoit le prix des Inrockuptibles, ainsi que le prix Artemisia qui met à l’honneur la production féminine dans la bande dessinée.
En 2024, la 51e édition du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême lui consacre une exposition rétrospective intitulée Chambre avec Vue.
Sa prochaine bande dessinée, Une obsession, paraîtra chez Dargaud en septembre 2025.
Elle est la présidente du jury du prix (CNFE) du fanzine d'enfant et d'adolescente 2025.
David B. est l’un des fondateurs de L’Association, maison d’édition culte dans le paysage de la nouvelle bande dessinée française. Après des études d’Arts Appliqués, David B. publie ses premiers dessins dans différentes revues, (À suivre, Chic, Circus…). Ses carnets de rêves, ou plutôt de cauchemars, publiés par L'Association, attirent alors l’attention. La puissance intrinsèque de son imagerie onirique est encore amplifiée par sa maîtrise du noir et blanc. Aujourd’hui, en une quinzaine d’années, il se retrouve à la tête d’une bibliographie déjà abondante, dont sa série emblématique et autobiographique L'Ascension du Haut-Mal.
En 2016, le centre d’art Le Pavillon Blanc, Colomiers, et le Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Sables d’Olonne, lui consacrent une exposition personnelle. Il a également participé à de nombreuses expositions collectives, dont au Museum of American Illustration à New York, au Centre Culturel de Chicago, au FRAC Aquitaine, au CAPC, et à la galerie anne barrault.
Il est né en 1959 en France, vit et travaille actuellement à Bologne, Italie.
Aisha Franz est une artiste de bande dessinée et une illustratrice basée à Berlin. Son dernier roman graphique Work-Life Balance a remporté le prix Max et Moritz de la meilleure bande dessinée en langue allemande en 2022 et a été nommé pour le prix FIBD Angoulême. Son livre Shit Is Real a également été nommé pour le L.A. Times Book Award en 2019. Outre la création d'illustrations et de bandes dessinées pour des journaux et des magazines, Aisha participe activement à la gestion du projet de résidence CLUBHOUSE aux côtés du studio d'impression riso basé à Berlin, Colorama. Ses mémoires fictives Where Is Aisha et plusieurs autres mini-bandes dessinées et zines ont été publiés chez Colorama.
Née en 1981, Claire Braud a grandi en Touraine dans la ferme de ses parents éleveurs de vaches, avant de partir faire les Beaux-Arts d'Angers, puis des bandes dessinées à Paris. Elle a reçu le prix Artémisia en 2012 pour son premier livre, Mambo (L'Association, 2011), et depuis La Forêt, une enquête buissonnière (Casterman, 2022 ) elle a amorcé une nouvelle façon de raconter, entremêlant documentaire et autobiographie. La Chiâle est son premier album pour les Éditions Dupuis.
Diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, Laurie Agusti est autrice de livres jeunesse et de bandes dessinées. Elle a publié La Ronde des singes, L'immeuble d'à côté chez Albin Michel Jeunesse (Trapèze), Sortie de nuit, Le beau chat aux éditions Biscoto, Un matin avec Jérôme Dubois (lauréat du Bologna Ragazzi Award dans la catégorie « Comics – Middle Grade ») et Peurs du soir aux éditions La Partie. Ses dessins ont également fait l’objet de plusieurs expositions. Elle publie en août 2025, sa première bande dessinée, Rouge Signal (Ed.2042), sélectionnée pour le Prix Prima Bula 2025. Elle vit et travaille à Lille.
Née en 1990 à Paris, Maïté Grandjouan est autrice de bande dessinée et illustratrice. Elle se forme dans l'atelier d'illustration de la HEAR à Strasbourg, dont elle sort diplômée en 2014. Dès la fin de ses études, elle retourne à Paris et commence à travailler à la rédaction de sa première bande dessinée, Fantasma. Celle-ci paraît en 2016 aux éditions Magnani. Inspirée par le mythe d'Orphée et Eurydice, mais aussi par le cinéma de David Lynch et de Dario Argento, elle aborde les thèmes du désir et de la mort. En parallèle de son travail en bande dessinée, elle crée des images pour la presse, l'édition et l'audiovisuel. Elle collabore avec des journaux comme Libération, Télérama, le Un et imagine des affiches pour le théâtre, l'opéra et le cinéma. En 2015, elle réalise un clip pour le groupe Feu ! Chatterton, et en 2021 ses images accompagnent la saison de l'Opéra National du Rhin. En 2023, elle reçoit le Prix d’encouragement de l’Académie des Beaux-Arts. La même année, elle publie le très remarqué Léna-la-très-seule (Ed.Magnani) dans lequel elle poursuit son exploration du fantastique.
Née en 1992 au Blanc Mesnil (93), Camille Potte est autrice de BD et illustratrice basée à Marseille. Son travail est habité par les personnages archétypaux présents dans les contes et la culture populaire contemporaine. Très inspirée par l’univers du dessin-animé et la bande dessinée alternative des années 70, son dessin se caractérise par un trait courbe et dynamique, des perspectives exagérées et un univers à la frontière entre l’humour et l’étrange. Via sa pratique de graphiste et d’illustratrice, elle a beaucoup travaillé avec le monde de la musique, produisant des affiches et des pochettes tant pour les scènes alternatives que pour des projets de musique pop. Son premier album de bande-dessinée, Ballades, paru chez Atrabile en novembre 2024, a remporté le prix du Festival BD Colomier ainsi que le Fauve Révélation du Festival International de la Bande-Dessinée en janvier 2025.
Lucas Harari est né à Paris en 1990, où il vit toujours. Après un passage éclair en architecture, il entreprend des études à l’École des Arts Décoratifs de Paris dans la section image imprimée, dont il sort diplômé en 2015. Sensibilisé aux techniques traditionnelles de l’imprimé, il commence par publier quelques petits fanzines avant de travailler comme auteur de bande dessinée et illustrateur pour l’édition et la presse. L’Aimant est sa première bande dessinée publiée en 2017. Elle sera suivie en 2020 par La Dernière rose de l’été. Le cas David Zimmerman est son troisième roman graphique, publié lui aussi aux éditions Sarbacane.
Valfret alias Cyprien Mathieu, ou l’inverse... son entourage ne sait plus très bien. S’il est une année qui compte dans sa vie, c’est bien 2001. Car c’est l’année de tous les dangers. Échappant à son service militaire, fuyant une région morne où le brouillard est assez dense pour qu’on puisse poser un vélo contre, il part en Belgique étudier ce que d’aucuns parmi l’intelligentsia nomment l’Art. Il entre donc à pas feutrés aux Beaux-Arts de Mons puis de Tournai. En l’an 2006, il en finit avec l’école et entre dans une longue période d’intranquilité. En l’an 2009, il commence à dessiner pour le journal Fakir, et participe régulièrement à diverses micro-publications de bande dessinée (“Cheval de quatre”, “George”, “Lazer artzine”...). En l’an 2011, alors qu’il ne croit plus en rien et qu’il s’apprête à donner 5 jours de sa vie par semaine au grand capital, il croise tout d’abord la route des Requins Marteaux, décide de lancer avec quelques amis chômeurs le fanzine ##Banzaï Comics?!# et rencontre enfin le président directeur général d’Alter comics.
Henri Landré est né en 1974, le 27 Juillet à Paimboeuf (son sandwich préféré). Il a ensuite vécu paisiblement au bord de la mer, entre planche à roulettes et roulage de pelles. Puis il est devenu adulte à l’âge de 21 ans, le 5 août. Errant quelques temps sur les bancs de la fac de lettres modernes, il décide ensuite de prendre sa vie en main et de ne pas faire son service militaire. Il devient objecteur de conscience à la radio Jet FM. Depuis, il y vit.
Né en 1944 à Reconvilier (Suisse). 1960-65 École des Beaux-Arts et Arts-Décoratifs de Genève, section graphisme. 1971 Fondation du Studio GDS. Production et réalisation de films d'animation ainsi que divers travaux de graphisme. 1986-95 Retrospectives et expositions entre autres à Nuremberg, Stuttgart, Tokyo, Osaka, Paris et New York. 2002 Prix du cinéma suisse, meilleur court-métrage pour LA JEUNE FILLE ET LES NUAGES. 2016 Prix du cinéma suisse, meilleur film d'animation pour ERLKÖNIG. 2021 Prix du cinéma suisse, meilleur film d'animation pour DARWIN'S NOTEBOOK. 2019 Officier de l’ordre des Arts et des Lettres.
Autrice et illustratrice, elle est née en 1988 à Paris où elle vit et travaille.
elle a fait ses études aux Arts Décoratifs à Strasbourg en option illustration, où elle a obtenu son diplôme en 2012. Son travail est essentiellement éditorial mais anime régulièrement des ateliers pour enfants en bibliothèques, écoles et autres structures et répond également à des commandes.
Depuis 2016, elle est également professeure de la ville de Paris en arts plastiques en écoles primaires.
Né en 1986 à Limoges, Alexandre Géraudie a étudié la bande dessinée et l’illustration à l’École supérieure des arts de Saint-Luc et à l’École européenne supérieure de l’image d’Angoulême. En tant qu’auteur, il intègre le collectif de microédition Les Machines et collabore également au magazine La Corde ainsi qu’au journal pour enfants Biscoto Il a publié Du pain et des chats aux éditions FLBLB en 2015. En 2023, il publie Une journée avec moi aux éditions Misma. En septembre 2025, les édition Panthera publie Crottes et leurs utilités (avec Véronique Barrau).
Pol Cherici a grandi dans un village du sud-est de la France. Après avoir lu Thorgal, Spirou et autres Scrameustache durant son enfance, elle découvre les mangas à l’adolescence. Pendant ses études aux Beaux-Arts d’Angoulême, elle tombe sur ceux d’Osamu Tezuka. Ses histoires lui font prendre conscience que la bande dessinée peut avoir la force et l’ampleur des récits mythologiques. Parallèlement, elle découvre la scène de la micro-édition et du fanzine, qui propose des idées graphiques et narratives étranges, parfois minimalistes, parfois baroques, qui vont dans tous les sens. Très inspirée par les compositions de David Prudhomme, Mitsuru Adachi et Kyoko Okazaki, Pol Cherici est toujours à la recherche d’un cadrage audacieux. Pour La dent de l’iguanodon, sur un scénario de Clément Xavier et Lisa Lugrin (scénaristes de Yékini, roi des arènes, prix révélation Angoulême 2015), elle nous immerge dans un récit situé dans l’Angleterre du XIXème. Ses personnages s’inspirent des caricatures burlesques et foisonnantes de vie de George Cruikshank.
Diplômé des Beaux-Arts de Paris et doté d’une énergie créatrice débordante, l’ex-prof d’arts plastiques lance sa chaîne YouTube en 2016 « presque par désespoir ».
Fasciné par l’étrange, l’esthétique dark et les œuvres de Jérôme Bosch, le trentenaire se met au défi d’explorer dans ses vidéos les images folles, l’art, le cinéma, et surtout les mythologies et symboles.
Le diable se cache dans les détails : le raccourci clavier alt+236, qui donne son nom à la chaîne, permettait originellement d’écrire… le symbole de l’infini.
Chacune des vidéos d’Alt 236 nous plonge dans un monde singulier, un « joyeux bordel » aussi fascinant que surréaliste. Déterminé à ne se poser aucune limite, Quentin s’essaie successivement à la composition musicale (grunge, rock ou électro planant) dans ses formats « Soundtracks », décrypte avec la rubrique « Mythologies » les mythes présents dans différentes œuvres, et disserte au fil de ses « Stendhal syndrome » sur des concepts artistiques ou scientifiques.
Qu’il s’agisse de mangas, de films, de jeux vidéo ou de peinture, le youtubeur parvient à lier une grande diversité d’univers et de concepts au cœur d’une gigantesque toile.
Sabine Teyssonneyre est dessinatrice et enseignante chercheuse en Bande Dessinée (EESI, Université de Poitiers). Elle fait partie du collectif des hiboux. Son travail regroupe bande dessinées documentaire et de fiction, fanzinat, peintures aquarelle, illustration, enseignement et médiation auprès de différents publics. Elle travaille avec son collectif Première Frappe à la réalisation de clips vidéos et musiques. Elle est également membre de la SUC, association culturelle et artistique Angoumoisine.
Diplômé des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury en 2020 et lauréat du Prix de Hatvany en 2019, Gaspard Laurent propose le cours sur le « Storyboard » dans le cadre de la Nouvelle Académie des Amateurs.
Son travail artistique s’axe autour d’œuvres fictionnelles dessinées. La notion de bande-dessinée l’intéresse en ce qu’elle est un langage composite, nécessitant l’intérpénétration des domaines du texte, de l’image et de la séquence. Cela l’a amené à expérimenter le rythme narratif d’une case par page en bande-dessinée et à réfléchir à la physicalité du livre comme moteur séquentiel — que ce soit le pli de la reliure entre deux pages, ou transposé à l’espace d’exposition, l’angle d’un mur. Ses dessins trouvent leur finalité dans l’auto-édition ou dans la co-conception de jeux vidéo. Ils sont un intermédiaire qui lui permet de passer d’un médium à l’autre.
Marcel Shorjian est né en 1997 dans le Sud-Est de la France. Il est auteur, scénariste, et dessinateur de bande dessinée. Son goût pour la BD a commencé sur les étagères familiales, et il a suivi des études d’Art à Paris. Son univers visuel est marqué par le théâtre avec ses costumes et masques, l’illustration ésotérique, du Tarot aux Oracles, et le développement d’un imaginaire queer. Il aime écrire des récits intimistes et poétiques, et chercher sans cesse de nouveaux moyens de raconter des histoires.
Docteure en histoire de l’art contemporain, diplômée de l’École du Louvre et d’études supérieures en muséologie, Camille de Singly est critique d’art (membre de l’AICA) et commissaire d’exposition. Ses récentes publications incluent le catalogue de l’exposition Fabcaro sur la colline avec Mathieu Charrier et Maël Rannou (CIBDI/Six pieds sous terre), Freaks, free press et phacochères, Gilbert Shelton hier et aujourd’hui avec Jean-Paul Gabilliet et Pierre Ponant (Ebabx/PUB) et Construire un matrimoine de la bande dessinée avec Marys Renné Hertiman (Artec/Presses du réel).
Elle travaille actuellement sur une monographie collective consacrée à l’autrice Chantal Montellier.
Estelle Ferrarese est une philosophe féministe française. Elle est professeure de philosophie morale et politique à l’Université de Picardie-Jules Verne. Spécialiste de la Théorie critique de l’Ecole de Francfort, elle écrit sur la vulnérabilité, le corps, l'espace public, le marché.
Elle a été professeure invitée à la New School for Social Research à New York et à la Humboldt Universität à Berlin.
Il existe des choses sur les larmes, mais rien sur les sanglots, qui sont une attaque du corps contre toutes les facultés (la parole, la pensée, la station debout) qui font de nous de nous des sujets. Les sanglots surviennent en général dans une situation d'impuissance (deuil, rupture, etc.), et le corps redouble cette impuissance en neutralisant ces facultés. Ce faisant, ils nous obligent à la regarder en face, cette impuissance, et la vanité de notre être sujet. Les corps qui sanglotent souvent sont des corps auxquels a été conféré d’office un statut de sujet qui est en même temps empêché, provisoire, conditionnel, sous probation.
Jean-Pierre Mercier est conseiller scientifique à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image depuis plus de vingt ans. Considéré comme un des spécialistes du neuvième art, il fait partie d’une génération de passionnés qui a débuté dans la publication de fanzines. Bibliothécaire de formation, ancien éditeur de bande dessinée, journaliste, Jean-Pierre Mercier a été témoin et acteur de l’évolution de ce secteur éditorial depuis le début des années 70. Il est spécialiste en particulier, de la scène graphique américaine. Son métier consiste, entre autre, à archiver, référencer les BD, les magazines ou encore les planches originales.
Lucie Geffroy est journaliste indépendante. Elle a travaillé comme éditrice et cheffe de rubrique, d’abord pour Courrier International puis pour Le Monde. Elle collabore également avec d’autres médias. En 2021, elle fonde la revue trimestrielle La Déferlante avec trois autres femmes, Marie Barbier, Emmanuelle Josse et Marion Pillas. Cette revue aborde les débats qui secouent l’actualité autour du féminisme en croisant les formats journalistiques et des collaborateurs variés.
Jean-Luc Fromental est un auteur de bandes dessinées et de livres pour enfants à la fantaisie inimitable. La grande majorité de ses albums jeunesse sont publiés par hélium et illustrés par Joëlle Jolivet, parmi lesquels Os court (2015) et L’Ours contre la montre (2018) sans oublier les 365 Pingouins (réédité en 2017). En solo, il a signé un premier roman pour la jeunesse Robêêrt (hélium, 2017). Il est aussi éditeur (Denoël Graphic) et scénariste pour le cinéma d’animation (Loulou, l’incroyable secret, César 2014 du meilleur film d’animation ; La Fameuse Invasion des ours en Sicile, 2019).
Lora Fountain est une artiste et agente littéraire états-unienne. Après ses études à l’UCLA, elle s'installe à San Francisco durant l’automne 1971. San Francisco étant à l'époque la scène principale de la bande dessinée underground (underground comix), elle y rencontre Trina Robbins, Aline Kominsky, Diane Noomin, et elle collabore à "Wimmen’s Comix" en intégrant le collectif. Elle se spécialise par la suite dans la vidéo et co-fonde un collectif bilingue de femmes vidéastes intitulé "Video Compañía". Elle fonde en 1985 l'Agence littéraire Lora Fountain.
Dessinateur de bande dessinée, enseignant et artiste visuel de Bogota.
Yassine de Vos, dessinateur de BD, graphiste, journaliste et amateur de yodel et co-fondateur du CNFE (Prix du meilleur fanzine d'enfant et d'adolescent)
Après des études de sciences politiques, Lucile Ourvouai change de voie pour rentrer à la Haute Ecole des Arts du Rhin à Strasbourg. Au cours de sa scolarité elle fonde le fanzine l’Ennui, s’intéresse à la micro-édition sous toutes ses formes et au travail en collectif. Elle développe un goût pour l'impression en sérigraphie, qui façonne sa manière d'appréhender et d'interpréter la couleur.
Diplômée en 2018, elle exerce actuellement en tant qu’illustratrice à Marseille. Elle continue de participer régulièrement à des fanzines et poursuit ses projets personnels de recueil de dessins ou d’albums jeunesse en parallèle de son travail de commande et d’animation d’ateliers artistiques.
Née en 1994 à Colmar, elle sort diplômée de la section Illustration de la HEAR à Strasbourg en 2018. Elle s’installe ensuite quelques années à Berlin où elle paraît son premier livre à compte d’éditeur chez Colorama : Bibi & Peggy. Elle travaille alors également comme libraire spécialisée en bande dessinée. Parallèlement, elle profite de deux résidences à la Maison des Auteurs d’Angoulême pour développer un projet de BD en épisodes dont l’intégrale paraîtra chez Fantagraphics Underground : Elsa and the Haters. Elle participe régulièrement à de nombreux projets de revues collectives, et réalise occasionnellement divers travaux de commande. Aujourd’hui installée à Marseille, elle a co-édité l’anthologie Fanatic Female Frustration, un hommage à Aline Kominsky-Crumb, et partage autour de sa pratique du fanzinat lors d’ateliers ou de conférences.
Corentin Garrido est né en 1995, sur les bords de la Marne, après six années d’études à l’EESI d’Angoulême, il se consacre à l’illustration, l’image imprimée et la narration. En parallèle à ses études, il sort un premier livre, Astroboy T.06, à la 5e couche en février 2020, puis Tout va bien, aux éditions Fidèle en avril 2024. Cette année, il publie son dernier ouvrage, Le Bonheur, aux éditions Le-Monte-en-l’air : Bédécoeur. Le Bonheur figure parmi la sélection du Prix Prima Bula.
Corentin Garrido sera en dédicace sur le stand Formula Bula du festival les:
- Vendredi 26 septembre de 16h30 à 18h
- Samedi 27 septembre de 14h à 15h30
Née en 1990 à Paris, Marthe Pequignot fait ses études d’illustration aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Elle fait partie du collectif d’illustrateurs et d’illustratrices L’Ennui formé dans cette ville, avec lequel elle ne cesse d’explorer des sentiers graphiques et éditoriaux– livres, fanzines, affiches, revues…
Ses dessins ne se cantonnent pourtant pas à la production papier puisqu’ils constituent aussi la scénographie de pièces de théâtre, de concerts ou illustrent des reportages en direct pendant les festivals de musique ou de jounalisme.
Bibliométéo est un calendrier mais aussi une lecture, une chasse aux livres et un atelier que l’illustratrice donne dans son terrain de prédilection, les bibliothèques. Ces lieux lui permettent de partager sa collection toute particulière menée depuis 2016.
Morgane Somville a étudié l’illustration à l’Académie des Beaux-Arts avant de se consacrer presque exclusivement à la bande dessinée. Elle fait partie du collectif Fémixion et collabore à des publications et fanzines tels que Tieten met Haar, Le petit pangolin illustré, Logout, etc. Egalement enseignante en Arts Plastiques, elle réalise à l'occasion des illustrations pour des revues à visée pédagogique, par exemple Philéas & Autobule. Le travail de Morgane Somville témoigne d’une observation du contemporain, des vécus et problématiques intimes qui nourrissent son entourage. Elle crée en général des récits qui la mettent en scène ou présentent des points de vue féminins, avec une attention particulière aux questions féministes contemporaines.
Après s’être formé à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Marseille dans un premier temps, Alice Bienassis s’oriente rapidement vers la BD reportage, avec notamment des publications bimensuelles de bandes dessinées pour le magazine Vivement l’Été du Paléo Festival de Nyon (Suisse). Tout au long de ses travaux, de sa participation à l’imagerie de la « Quinzaine des Féminismes » à Marseille et son reportage pour le stage d’autodéfense féministe « Riposte », Alice Bienassis travaille sur ce que l’intime et le commun, le subjectif et l’universel, ont parfois comme terrain commun de presque indissociable.
Margot Preham vit et travaille à Bruxelles. Après des études à l'Institut Saint-Luc, elle se lance dans l'illustration, et pratique aussi la gravure sur métal.
Elle nous propose avec sa bd "Stella Artois" une déambulation silencieuse et accidentée, dans une ambiance onirique qui ne manque pas d'humour.
Claire Malissen fait partie du collectif Fanatic Female Frustration. Elle met en scène des personnages féminins dans ses thèmes de prédilection : le désir et l’amour non réciproque. Désolée, l’amour n’est pas pour toi est un recueil collectif de bandes dessinées autobiographiques de romances médiocres, de désillusions, ou d’histoires qui ne commencent pas. Boycrazy (2021) est l’histoire de deux lycéennes qui tourmentent les garçons de leur connaissance, dans le but de leur arracher un peu d’affection.
Karla Paloma est une artiste danoise vivant à Berlin. Son oeuvre se décompose en récits semi-autobiographiques d’un côté (Rat Testicles, Burned Meat, Anti Baby, baby) et comics trash et délirants de l’autre.
Ses récits autobiographiques sont dessinées dans un style noir et blanc proche de Daniel Clowes. Mais elle a aussi comme corde à son arc un style plus brut et outrancier, quasi horrifique, qu’elle réserve à ses ouvrages trash de fiction.
VALENTINE GALLARDO se situe entre la bande dessinée et l’illustration ; elle fait de ses dessins des hybrides délicats et étranges.
Née à Mulhouse, elle vit et travaille à Gand, nourrissant son travail de ses expériences de la vie de tous les jours, entre réalité et monde onirique.
Caroline Sury est une illustratrice et co-fondatrice avec Pakito Bolino de la maison d’édition Le Dernier Cri, plaque tournante de l’undergraphisme international promouvant l’art brut et les artistes visionnaires depuis 1993.
En tant qu’artiste, elle impose très vite son univers girl power option trash dans des dizaines de publications au tirage ultra-limité, le plus souvent imprimées en sérigraphie. Son dessin à la fois nerveux et foutraque, particulièrement ancré dans les affres du quotidien, a régulièrement illustré les pages de Libération, Le Monde ou La Provence, avant de s’épanouir dans Bébé 2000 et Cou Tordu, deux récits autobiographiques en bande dessinée publiés par L’Association.
Depuis quelques années ses papiers découpés – redoutables de précision – ont également donné lieu à de nombreux ouvrages et expositions en galeries et centres d’art contemporain.
Mélanie Utzmann-North est illustratrice, habitant à Bruxelles depuis 8 ans. Elle auto-publie chaque année depuis 2 ans un fanzine « Gossips for breakfast », qui parle de téléréalité et célébrité, et de pop culture. A travers différents types de supports narratifs – BD, roman-photo, illustrations – on peut y lire des fictions absurdes, extraits de pièces de théâtre et autres exercices de vulgarisation d’essaies universitaire.
Ces fanzines sont aussi un outils pour faire évoluer sa manière d’illustrer et de raconter, comme pour commencer l’année avec 1000 pistes nouvelles à explorer. Elle dessine pour la presse (Médor, Panthère première, La brèche), et pour des ASBL engagées comme L’îlot ou Touche pas à ma pote.
Mireille Nyangono Ebene, plus connue sous le nom de Nygel Panasco, est une illustratrice, dessinatrice de bandes dessinées, musicienne et performeuse.
Après avoir étudié l’illustration à Strasbourg, elle a commencé à travailler sur de petits projets aussi bien en musique qu’en illustration. Bien que naviguant entre plusieurs genres, son travail graphique s’articule autour d’un univers de science-fiction post-apocalyptique, influencé par la religion. Elle a réalisé plusieurs contributions pour divers magazines et institutions et en 2022, son premier roman graphique Down Memory Lane est publié par Colorama Print.
Louise Laborie est illustratrice et autrice de bande dessinée, diplômée de l’École des Arts Décoratifs de Paris en 2020. Après avoir exposé ses premières illustrations à la Foire de Bologne en 2018, elle étudie la bande dessinée à New York et tombe amoureuse du travail des cartoonists américains. Sa première BD, Morgane Fox, sort aux éditions Sarbacane en 2022. Rock’n’roll suicide est sa deuxième bande dessinée publiée aux éditions Sarbacane.
Jean-Yves Duhoo est né à Lyon en 1965. Après des études aux Arts appliqués de Paris, il devient illustrateur, dessinateur de presse et auteur de bande dessinée, travaillant pour des titres comme Libération, Sciences & Vie Junior, Bang, Capsule Cosmique ou le Journal de Spirou. En 2017, il fonde avec Killoffer Mon Lapin quotidien, publié par l'Association, dont il est le premier rédacteur en chef. Après une douzaine d'albums chez différents éditeurs, 1, 2, 3, Piccard signe son arrivée chez Dargaud.
Directrice générale et éditoriale du Tripode
Lucie Servin est historienne et journaliste pour Les Cahiers de la BD, L’Humanité. Elle a été membre du jury du prix Artémisia et fait partie de l’ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée). Elle a créé et anime le blog Le Calamar noir.
Sur France Culture, Thomas Baumgartner a travaillé pour Emmanuel Laurentin à La Fabrique de l'Histoire , il a eu la responsabilité de la revue de presse de 8h30 dans la grille d'été en 2006 et en 2007. De 2007 à 2009, il coproduit avec Caroline Broué l'émission Place de la Toile , et il est le "joker" d'Ali Baddou à la présentation des Matins de France Culture . Par le passé, il a été responsable éditorial adjoint d'Arte Radio.com, où il a contribué à créer l'OuRaPo et les Audioblogs d'Arte Radio. Entre 2009 et 2011, Thomas Baumgartner produit et coordonne Les Passagers de la Nuit , du lundi au vendredi à 23h sur France Culture. A l'été 2011, il propose chaque jour La Mythologie de poche de la radio .
Depuis septembre 2011, il s'occupe de l'Atelier Du Son tous les vendredis de 23h à minuit.
Il a publié en 2007 le livre l'Oreille en coin, une radio dans la radio (éd. Nouveau Monde/ France Inter/ INA), en 2010 le coffret Une Afrique en Radio - Archives de Robert Arnaud, le griot blanc (éd. Frémeaux/ France Inter/ INA) et en 2011 le coffret Rencontres possibles et impossibles (mêmes éditeurs).
En octobre 2013 paraissent Le Gout de la radio et autres sons (éd. Mercure de France) et le roman La bosse du géranium (éd. Hermann).
Il s'occupe du blog Eskoutchamé ! après avoir animé Foules électroniques.
Journaliste fictif de la province également fictive du Groland, on le voit régulièrement dans les sketchs de l'émission irrévérencieuse de Canal Plus. "Groland aura bientôt une unité de tournage en Charente", nous annonce-t-il à l'heure de parler du confinement. En revanche, le seconde édition du Festival du film du chiens, organisé pour la première fois en juillet 2019 à Cellefrouin avec la réalisatrice Ovidie.
Camille Escoubet a étudié l’Histoire de l’Art à l’Université de Nantes. Il s’est orienté dès le Master 1 vers l’étude de la bande dessinée, en analysant dans un premier mémoire de recherche une œuvre emblématique de la seconde moitié du XXe siècle, Alack Sinner de Muñoz et Sampayo. Pour son Master 2 d’Histoire de l’Art contemporain, il a poursuivi ses recherches à l’ULB à Bruxelles, afin de se consacrer à l’étude de la pratique de l’exposition de la bande dessinée, au travers de l’exposition « Regards croisés de la bande dessinée belge » aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique. Depuis 2010, Camille Escoubet est cofondateur, administrateur et typographe au sein de l'imprimerie « Trace » dans le Lot ; mais aussi fondateur, administrateur et éditeur de la maison d'édition de bandes dessinées et images « Super Loto Éditions » depuis 2011, en plus de ses activités de commissaire d'exposition et de conférencier.
Abod Nasser est un artiste visuel et animateur né à Gaza en 2000. Diplômé en technologies de l’information, spécialisé en multimédia, il développe depuis 2013 un travail centré sur les enjeux sociaux et psychologiques à Gaza. Lauréat du prix de la Meilleure œuvre de bande dessinée pour Le Collecteur des Rêves, il a également collaboré à des films primés tels que Gaza Mon Amour des frères Nasser. Il est actuellement accueilli à l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) à Paris
Nabil Abu Ghanima est un artiste contemporain né à Gaza en 1984. Diplômé en éducation artistique de l’université Al-Aqsa, il enseigne l’art pendant sept ans avant de se consacrer pleinement à sa pratique artistique après son exposition personnelle Throwing Off Umbrellas en 2015. Lauréat de la Cité internationale des arts à Paris en 2016, il développe une œuvre mêlant peinture, illustration et animation, avec un intérêt particulier pour le livre jeunesse. Il explore aujourd’hui l’hybridation des médiums pour élaborer un langage visuel singulier. Il est actuellement accueilli à l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) à Paris
Cizo fait des études techniques mais faute de motivation, il commence sa carrière au début des années 1990 dans des fanzines. Après avoir employé quelques pseudonymes, il signe avec son logo, une paire de ciseaux, d'où son nom. Il crée à partir de pictogrammes ou de schémas, parfois de cases de bandes dessinées préexistantes qu'il emprunte : Cizo est un « remixeur » d'images. Avec Winshluss, il fournit des planches à Jade qui est à l'époque un fanzine. Par l'intermédiaire de Pierre Alain Szigeti, ses premières planches à destination du Japon paraissent dans Open Manga et Morning, puis sont adaptées pour Internet (Mister X) qui devient leur support en 1997. La même année, il réalise Strong Man une série de bandes dessinées/animations pour La Baguette Virtuelle (devenue Multimania).
Par la suite, Cizo collabore à SVM, mais la majorité de son œuvre se fait surtout dans Ferraille illustré avec Winshluss. Winshluss et Cizo deviennent les directeurs artistiques/rédacteurs en chef de Ferraille illustré. En 2001, avec Winshluss, il publie Monsieur Ferraille chez Les requins marteaux, décrite comme leur « la grande œuvre "tout en couleurs". En 2006, les deux collègues créent Wizz and Buzz.
Toujours avec Winshluss, Cizo a réalisé plusieurs films d'animation.
La compagnie L’observable
Fondée en 2023 en Vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques), L’Observable est une compagnie mêlant spectacle vivant, arts graphiques et musique. Ses créations, ancrées dans les thématiques environnementales et scientifiques, croisent cinéma d’animation, dessin, conte, musique, photographie alternative et techniques numériques ou traditionnelles.
Née en 1993 à Luoyang, dans la province du Henan, Liu Yun est sortie diplômée en 2021 de l’Académie des Arts de Chine (l’une des plus prestigieuses écoles d’art du pays, localisée à Hangzhou), avec une spécialisation en illustration et en bande dessinée. Elle est aujourd’hui illustratrice professionnelle. "Le Printemps Prochain" est son travail de fin d’études. Il a été initialement publié sur les réseaux sociaux en 2021, et sortira en Chine en avril 2023 au format papier chez la maison d’édition Duku. Ce roman graphique a obtenu plusieurs prix, dont le Golden Monkey King Award du CICAF 2021, le Prix du meilleur scénario du China International Comic Festival 2021 et le Prix du meilleur roman graphique des Comics Festival Awards de Pekin 2021
Liu Yun vit à Luoyang, dans la province de Henan, et travaille actuellement sur un second projet de bande dessinée (auto)biographique
Greta M. Margherita Montalbano est une artiste Franco-italienne et vis actuellement à Paris. Après avoir travaillé dans le luxe pendant plusieurs année elle décide de changer de voix en 2023. Elle se forme avec des stages intensif à l'ecole estienne, à la NABA aux Beaux Arts de Paris, auprès de l'artiste Maryline Genest et en sérigraphie. Elle est aujourd'hui intervenante artistique et anime des ateliers d'art avec Lasko à Paris.
Émilie Salecki est une illustratrice et sérigraphe, son travail est une invitation à regarder le monde autrement. Elle fabrique des images avec sensibilité et poésie tout en questionnant des thématiques féministes, écologiques et sociales.
Elle s’inspire des moments de la vie de tous les jours, des petites choses du quotidien, du banal, glanées au détour d’un rue ou d’instant vécus.
Artiste - photographe plasticienne, directrice artistique et landartiste, parisienne.
Née en Slovaquie, dès son plus jeune âge, elle se passionne pour l’image grâce à son père, qui pratique la photographie, et aux magazines de mode de sa mère.
Elle découvre le monde artistique et la poésie de l’art avec sa professeure de piano, qu’elle suit pendant 12 ans.
Elle cultive son appétence pour la création, l’art et la culture en parallèle de ses études en communication.
En 2004, elle déménage en France et réalise son rêve de vivre à Paris.
Elle suit des cours d’art, dont des cours de photographie aux Ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris, apprend diverses techniques et teste un large éventail de médiums.
Naturellement, elle mixe ses sensibilités pour le beau, l’image, la création plastique, la nature et l’humain. Elle immortalise, dans ses clichés, une forme d’esthétique qu’elle souhaite donner aux
Graphiste et illustratrice indépendante, elle travaille dans des domaines très variés tels que des centres culturels ( UNESCO, CNRS, galeries d'Art…).
Graphiste et illustratrice, Joëlle Dimbour travaille sur des projets culturels et développe l’écriture de livres jeunesses. Quatre de ses projets ont été publiés à l’École des Loisirs dans la collection Loulou et Compagnie. Elle représente de façon minimaliste, un monde naïf, curieux et drôle.
Bill Kartalopoulos est un critique, enseignant, commissaire d’exposition et éditeur de bandes dessinées basé à New York. De 2014 à 2019, il a été le rédacteur de la série Best American Comics, une anthologie annuelle de bandes dessinées publiée par Houghton Mifflin Harcourt. Il a cofondé le Brooklyn Comics and Graphics Festival et a également dirigé la programmation du Small Press Expo et du MoCCA Festival. Il enseigne des cours sur la bande dessinée à la Parsons School of Design et à la School of Visual Arts.
Le style d'Oriane Brunat se défini par des dessins simples, mignons et le plus petits possible. Obsessionnelle, elle aime se perdre dans la répétition à outrance et se délecte à l'idée de redessiner à l’infini les mêmes personnages. Elle enregistre tel une entomologiste de l’imaginaire des microcosmes peuplés de mille êtres minuscules et gentils qui s’incarnent par un trait simple et vivant. Elle a étudié à l’école Estienne ( Paris ), à l’EESI ( Angoulême ) et à la Hear ( Strasbourg ).
Marine Bikard a d’abord travaillé comme sociologue avant de se consacrer à sa recherche artistique. Son travail navigue du dessin aux pratiques du mouvement, en solo ou en collectif, pour explorer le dessin comme un moment perceptif : un moment où tout le corps est engagé pour actualiser les connexions et résonances avec le monde animé et inanimé qui l’entoure. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Paris en juillet 2020 (ateliers d’E. Huynh et P.M. Tayou).
Yann Bernard, 35 ans, originaire de Plourhan en Bretagne, est graphiste dans une entreprise de jeux en ligne et passionné de bande dessinée depuis l’enfance. Après une licence d’arts plastiques à Rennes et une formation de graphiste, il s’est remis à la BD il s'est remis à la BD retrouvant le plaisir de raconter des histoires où texte et dessin se complètent.
Les expositions
Le plein d’amour
Aline Kominsky-CrumbGrand Plateau-Césure-Paris 5°
« Mon corps est une source infinie de divertissement ! » Aline Kominsky Crumb.
Sacrée Bunche c’est tout d’abord l’histoire dessinée d’Aline, juive new-yorkaise, qui en 216 pages, passe de son enfance tourmentée à Long Island à son déménagement dans un village paisible du Sud de la France durant sa crise de la quarantaine. Dit comme ça, c’est un peu le rêve américain mis en case... Mais c’est vite oublié qu’il s’agit ici d’Aline Kominsky Crumb, pionnière de l’autobiographie en bande dessinée, qui a marqué à jamais le comics underground US de planches impudiques au trait rêche et tremblant. C’est qu’Aline n’aime rien tant que griffonner les vies imparfaites dans ses pages, celle des autres et surtout la sienne évidemment. Qui plus est, elle ne s’épargne, non sans humour ni sans provocations, aucun sujet malheureusement encore tabou. La luxure, les addictions diverses, le rapport complexé au corps, le patriarcat, les violences intra-familiales et sexuelles, ou bien encore les douleurs comme les plaisirs d'être en vie, sont des thèmes qu’elle affectionne particulièrement. Ce livre, qui regroupe une quarantaine d’histoires réalisées entre 1975 et 2013, se distingue par son style de dessin disgracieux, volontairement gribouillé, et son argot très spécifique, mélange d’expressions new-yorkaises et de yiddish, héritage de ses origines juives ashkénazes, rendant la version originale difficile d’accès. Traduit par sa propre fille, Sophie Crumb, et éditée par la maison d’édition l’Association, « Sacrée Bunche » réhabilite un jalon de l’auto-fiction en bd encore trop méconnu dans nos contrées et révèle au lectorat francophone une immense autrice d’une radicalité cinglante.
Les frissons du doute
Maïté GrandjouanGrand Plateau-Césure-Paris 5°
L’autrice française, en résidence d’écriture pour l’année 2025 à Formula Bula, nous gratifie d'une exposition de ses sublimes planches originales en couleurs.
Avec deux bandes dessinées en guise de carton d’invitation, Maïté Grandjouan convie lectrices comme lecteurs au royaume des morts. Que ce soit avec Fantasma (Ed. Magnani-2016) qui revisite le mythe d’Orphée, ou Lena-la-très-seule (Ed. Magnani-2024), récit fantastique sur le deuil, Maïté Grandjouan nous guide aux frontières du réel pour mieux interroger notre rapport face aux deux grands mystères de la vie : l’Amour et le Néant. Sans phylactères, ses planches sont des tableaux lumineux et magnétiques évoquant autant d’antiques jeux vidéo point-and-click que des toiles de Vilhelm Hammershøi ou Edward Hopper. Les récits s’y déploient comme une enquête policière où indices et scènes de crime se révèlent tour à tour symboles ésotériques et espaces rituels. L’intrigue se meut peu à peu en une étrange quête initiatique où la curiosité dissimule mal une angoisse sourde.
Trobar hits
Camille PotteGrand Plateau-Césure-Paris 5°
“Ce que je tiens à faire en tant qu’artiste est d’essayer de trouver un équilibre entre humour et moments cosmiques. Le second degré m'intéresse assez peu. J'aime le rire parce que c'est une des raisons d'être heureux, d'être en vie. Une œuvre qui réussit à être drôle mais pas que, est extrêmement puissante.” Camille Potte
Amphibienne du crayon, aussi à l’aise dans l’onde stagnustre du dessin contemporain que dans les flots turbides de la bande dessinée alternative, Camille Potte dessine des planches ondulées sous influence du comics underground (F’murr et Tito Topin en tête) et du cartoon 70’s (Tex Avery et ses cellulos). Diplômée de La Cambre (Dessin contemporain) et de l’École de Recherche Graphique (Narration spéculative), elle a rodé son style oblique et galbé sur les affiches ou flyers d’amphigouriques concerts de groupes tout aussi obscurs en œuvrant dans un même élan sur des fanzines au tirage confidentiel. C’est en l’an de grâce 2024 que l'Helvète maison d’édition Atrabile publie son premier album, Ballades, un conte médiéval bariolé et tordu par des préoccupations contemporaines. On y croise entre autres roi batracien, rainettes mélomanes, chevalière en burn out, princesse émancipée, sorcière bilieuse, ménestrel casse bonbons et reine mère complotiste. Tous ces personnages empêtrés dans un fatras d’intrigues politiques, se débattent avec humour et panache pour s’extraire de la mare aux injonctions dans laquelle les archétypes de genre voudraient les voir stagner. Si la farce est évidente, d’autant qu’elle est appuyée par un mélange exquis de vieux français et d’expressions vernaculaires, l’ouvrage dissimule à peine une belle satire politique. Moralité : et si la seule véritable émancipation c’était tout simplement la désertion ?
Exposition et Prix du CNFE (Fanzine d'enfant et d'ado)
Exposition collectiveFormula Bambini-Césure-Paris 5°
L’exposition du CNFE, 7ème édition du grand concours international du fanzine d’enfants et d’adolescent·es.
Imaginé par Formula Bula et les Éditions de L’Articho, le prix du CNFE célèbre l’auto-édition chez les plus jeunes depuis 2019.
Cette année, le grand jury est présidé par Nine Antico, illustratrice, autrice de bande dessinée, scénariste et réalisatrice de films. Tous les fanzines reçus pour le concours sont exposés dans l’espace Formula Bambini.
La remise des prix se tiendra à Césure le dimanche 28 septembre à 17h30
En partenariat avec Lumni
Fanatic Female Frustration
Salle 16-Césure-Paris 5°
À l’initiative de Lucile Ourvouai, Elsa Klée et Morgane Somville a émergé le projet d’un fanzine : Fanatic Female Frustration. À l’aube de bouleversements majeurs dans le domaine de la bande dessinée, les problématiques féministes des 70’s et celles d’aujourd’hui se font écho et se répondent. Les autrices expriment plus que jamais la nécessité de se positionner face à ce qui a toujours été normalisé, minimisé voir nié : les discriminations de genre dans le milieu de la bande dessinée en France, la culture du «male gaze» et du viol qui persiste.
Se réapproprier l’esprit libre et alternatif d’Aline Kominsky-Crumb semble tout à fait opportun pour contrer la vague réactionnaire et sexiste actuelle. Fanatic Female Frustration entend réactiver et poursuivre la tradition des fanzines de BD autobiographies féministes et/ou LGBTQIA+, et développer la culture du “girl’s club”. Le format et la mise en page de cette anthologie ont été choisis pour rappeller ceux des fanzines américains, avec une couverture en couleur imprimée en risographie et l’intérieur en noir et blanc sur papier recyclé qui rappelle ceux des Wimmen’s Comics.
Fonds de soutien à l'achat de dessin spontané
Le publicMini-club-Césure-Paris 5°
Tout humain à une main et cette main sert à pétrir, planter, écrire ; et puisqu’écrire c’est dessiner, tout individu petit ou grand peut se voir acheter un dessin pour un euro symbolique. Encadré dans la foulé par les cadres de Camille Demirian et Shobo-Shobo, il est saisi par notre équipe et accroché aux parois du labyrinthe. À la fin du festival, dimanche soir, nous décrochons tous les cadres et les dispersons pour une somme symbolique, avec leurs cadres collectors. Gribouillis et chefs-d'œuvre, dessins d’artistes fétiches et merveilles de mains inconnues, tout doit disparaître!
Camille Demirian et Shobo-Shobo ont imaginé une collection de cadres, autant d’œuvres composées et imprimées en 3D. Camille Demirian travaille des séquences spatiales, sortes de bande dessinées ou dessins animés transposés dans l'espace — un triptyque de Francis Bacon passé au mixeur de Cartoon Network. ShoboShobo, illustre des profondeurs underground dont les récentes sculptures semblent émerger d’un donjon virtuel et psychédélique, crée des mondes peuplés de bestioles anthropoïdes et d'architectures dégoulinantes. Protéiforme, son travail revêt aussi bien le fanzine que le jeu vidéo et la musique.
Le bédérynthe arachnéen
Sabine Teyssonneyre et Gaspard LaurentMini-club-Césure-Paris 5°
Lire une bande dessinée, n’est-ce pas comme marcher dans un labyrinthe, sautant de bulles en bulles pour tracer le chemin d’une lecture ? Et avez-vous remarqué qu’un livre ouvert, posé droit devant vous, ressemble assez à un coin de mur ? Lorsque les livres se dressent, ils forment les parois d’un bédérinthe, un labyrinthe de bande dessinée. Imaginé par Gaspard Laurent en 2020, il est ici augmenté de nouvelles parois peintes par Sabine Teyssonneyre sur des tissus. Et comme autant de papillons des cavernes, des essaims de petits cadres sont venus se poser sur les murs du bédérinthe. Ce sont vos dessins, que nous vous achetons grâce au Fond de soutien à l’achat de dessins spontanés.
Exposition live
Sabine TeyssonneyreMini-club-Césure-Paris-5°
Sabine Teyssonneyre est chercheuse en bande dessinée et artiste. En clôture de Marcher dans le labyrinthe, elle propose une Exposition Live de ses peintures. L’exposition live est un format fugitif où les œuvres viennent à vous, pendant quelques minutes, avant de disparaître. C’est une manière de montrer les images, en les décollant des murs pour les placer dans les mains du public. Vous verrez notamment ses peintures sur soie à l’aérographe, et quelques araignées... avant que ne s’éteignent les dernières flammes du labyrinthe.
Exposition Lucas Harari
Lucas HarariGalerie Barbier-Paris 9°
Cette exposition proposée par la Galerie Barbier présente les sublimes planches originales du dernier ouvrage de Lucas Harari, Le Cas David Zimmerman (Ed. Sarbacane-2024), coécrit avec son frère Arthur Harari, acteur, réalisateur et scénariste de cinéma (Diamant noir, Onoda, Anatomie d’une chute…).
Cette bande dessinée nous plonge dans le quotidien d’un photographe dont la vie bascule dans l’étrange et la paranoïa. Un thriller captivant, entre réel et imaginaire, porté par la mise en scène cinématographique de Lucas Harari. Les décors urbains, minutieusement dessinés, deviennent les témoins visuels du récit. Les éditions Sarbacane en publient une version noir et blanc en tirage limité. Le cas David Zimmerman est en cours d’adaptation au cinéma par Arthur Harari, pour une sortie prévue en 2026.
Des galaxies aux abysses
Camille LouzonMédiathèque Violette Leduc-Paris 11°
L’exposition présente une sélection des sublimes pages peintes à la gouache de l’autrice. Un voyage enchanteur à travers ses ouvrages Iris des abysses, Laïka, Le Petit cheval prudent et Dès Potron minet son tout dernier livre paru cette année aux éditions La Partie.